Ma démo « autoportrait à l’huile alla prima » est parue dans le n° 119 du magazine Pratique des Arts que vous pouvez vous procurer en kiosque ou sur internet à cette adresse :
http://www.boutiquedesartistes.fr/pratique-des-arts-numero-119.html
Ma démo « autoportrait à l’huile alla prima » est parue dans le n° 119 du magazine Pratique des Arts que vous pouvez vous procurer en kiosque ou sur internet à cette adresse :
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Description : Voici la cinquième pièce de ma série « Aeternalis » (je vous renvoie à la première toile pour l’explication de ma démarche).
Cette toile est ma préférée de la série et celle qui répond le plus à l’idée que je me fais de l’inachevé. J’ai su retenir ma main (et surtout mon mental ! ) pour ne pas trop en dire.
De prime abord il ne s’agit que de quelques traits de pinceaux à l’huile diluée, lorsque soudain, un personnage s’invite sur ma toile ! Je me retrouve alors face à Stéphania, l’héroïne du roman fantastique « Origine » écrit par mon ami Deïmian (et que je vous recommande vivement si vous aimez la SF et le suspens ! ). Alors je me laisse inspirée par ce que je ressens de cette héroïne. Je la visualise à un moment de son histoire et lui donne corps à ma façon. L’expérience est des plus intéressantes et je compte la réitérer avec d’autres créations inspirées du livre de Deïmian.
Ci-dessous, quelques étapes du travail…
Description : Voici la quatrième pièce de ma série « Aeternalis » (je vous renvoie à la première toile pour l’explication de ma démarche).
Pareillement aux oeuvres précédentes de cette série, l’idée de départ est toujours un visage esquissé rapidement sur la toile sans but précis. Pour ce faire, je dois être dans un état d’esprit assez particulier : je me laisse porter et je n’attends rien. J’avoue que c’est un exercice vraiment difficile pour une personne très structurée, ordonnée et appliquée comme moi. Cependant j’ai décidé d’expérimenter autre chose par le biais de mon art ; c’est cela aussi être un artiste : se mettre en danger pour progresser dans son évolution personnelle.
Je me laisse guider par les coloris que je ressens. Cette fille sera blonde et jeune. Je me mets en garde : attention de ne pas tomber dans le mielleux qui caractérise la peinture de jeune fille ! La touche ne doit pas être trop aboutie ! Moins douce ! Plus forte ! Plus forte !!! C’est difficile ! Je mise sur le regard : il doit être appuyé, déterminé ; la force de volonté n’attend pas le nombre des années ! Je parle à ma toile : « Qui es-tu jeune Aeternalis ? » C’est alors que le jeu de mot nait : Aetern’ Alice… Toi l’éternelle Alice, que chacun porte en lui… ce petit trésor de magie et d’enfance enfouie… cette passion dévorante, cette curiosité… font d’un rêve un lapin que l’on doit attraper…
Et toi ? Où est ton lapin blanc ?
Description : Voici la troisième pièce de ma série « Aeternalis » (je vous renvoie à la première toile pour l’explication de ma démarche).
Le point de départ est un simple visage. Je jette l’esquisse rapidement sur la toile à l’huile diluée d’essence. Peu à peu les éléments se transforment. La présence de la fleur m’insupporte. Je crois que j’ai tellement peint de filles avec des fleurs que j’ai épuisé toute envie d’en peindre à nouveau. Je suis simplement passée à autre chose…
A ce stade je ne sais pas ce que sera le tableau et je trouve cela fascinant ! Je me laisse carrément porter par la peinture ! Les traits du visage changent ; j’ai envie de les rendre plus « asiatiques ». Il me faut peindre vite, dans le frais ; mon symbolisme de l’éternité est à ce prix. La chevelure devient noire… je coiffe mon héroïne au pinceau… puis la décoiffe à l’essence… Finalement, je veux du blanc… là… puis là ! Un geste du pinceau plus furtif comme l’envolée d’un oiseau. Oh mais oui, je viens de peindre une mariée japonaise ! Comment s’appelle cette coiffe blanche déjà ? Tsunokakushi… c’est ainsi qu’on la nomme…
Description : Voici la deuxième pièce de ma série « Aeternalis » (je vous renvoie à la première toile pour l’explication de ma démarche).
C’est là que l’on voit qu’une peinture jetée sur la toile sonde parfois l’insondable et expose ce que l’on n’aurait pas osé exprimer si on s’était muré(e) dans notre prison mentale. Si, « au commencement était le verbe », mon verbe à moi est LACHER ! Car c’est vraiment ce que j’ai fait pour cette peinture !
Au départ il y avait l’idée d’un demi visage cadré en bas de la toile, l’accent devant être mis uniquement sur les yeux (les fenêtres de l’âme). Je ne sais pas pourquoi ce visage androgyne (pour moi c’est un homme, mais d’autres y voient une femme) s’est retrouvé couronné d’épines ! J’ai ensuite collé des esquisses de tableaux de nus féminins (réalisés il y a quelques années) dans le fond ; je les ai retravaillées en technique mixte. Le titre « Présence Christique » m’est alors venu subitement à l’esprit. De prime abord j’ai trouvé cela plutôt paradoxal d’unir une symbolique christique et des nus féminins. Pourtant cette idée m’a intensément parlé. Cette toile est pour moi une ode à la féminité et à la Déesse Mère.
…Prends soin de ton corps, sans idolâtrie, mais avec un profond respect. Sois pour lui un Sauveur en pensées et en actions et il te portera loin…(pensée du jour)
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