Les vacances sont également faites pour se cultiver ! Aussi, Chéri et moi avons eu un samedi dernier bien ficelé et assez exténuant ! Levés à 6H30 pour prendre le train (et le frais ! ) à la gare de Fontainebleau, où un mouvement de grève nous a valu une heure d’attente supplémentaire (les joies des transports en commun ! ) nous nous sommes rendus à Paris dans le 16ème au Musée d’Art Moderne (le fameux musée où cinq célèbres toiles avaient été dérobées quelques mois plus tôt) – entrée libre pour les collections permanentes.
Le MAM… c’est sympa ! Braque, Matisse, Herbin, Picasso, Delaunay, Léger, Dufy, Chagall, Modigliani, Foujita… mais aussi des artistes actuels… Du mobilier, des sculptures, des peintures… des œuvres colorées, amusantes… et des déconcertantes aussi mais peu nombreuses. Bref, ce musée nous a beaucoup plu. Les photos y étant autorisées, voici un florilège de ce que j’ai apprécié :
Il y a quelques années j’ai pu me rendre aux Beaux-Arts de Tourcoing. J’y ai découvert le travail d’Eugène Leroy et… me suis sauvée en courant ! Je n’étais sans doute pas prête pour comprendre cet artiste. Samedi dernier, je l’ai redécouvert au Musée d’Art Moderne et j’ai été fascinée par sa démarche qui consistait à dissimuler l’image figurative sous la matière afin que la peinture ne soit plus qu’elle-même ! Je me suis assise un moment devant ces immenses toiles et progressivement j’ai vu l’attitude des personnages, leur gestuelle, des fleurs, des couleurs sous l’amas de matière brune ! Je vous assure que c’était fascinant !
Pour certains Paris c’est l’univers de la mode… pour moi c’est celui des resto japonais, avec bento et ramen… pas avec brochettes et faux-sushi pour touristes !
L’après-midi, nous avons visité le Musée d’Orsay. Cette ancienne gare est magnifique !!! (notamment la pendule ! ) !!! Les photos étant interdites vous n’aurez pas de visite guidée.
Pour aimer ce musée il faut aimer l’impressionnisme. Et bon, celui-ci n’étant pas notre tasse de thé ni à Chéri ni à moi, nous n’avons pas cherché à batailler avec les armadas de touristes aux audioguides pour approcher les Monet, Degas et autres Toulouse-Lautrec ! Seuls Van Gogh et Gauguin nous ont sortis de notre apathie.
Par contre, je suis tombée littéralement en amour pour le second étage : le symbolisme du préraphaélite
Burne-Jones et l’art nouveau c’est vraiment ma tasse de thé ! Je me suis même offert un petit pendentif façon Klimt en guise de souvenir…
(Edward Burne-Jones – « La roue de la fortune »)
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