« Zeus vint à elle sous l’apparence d’une pluie d’or qui donna le jour à… »
La réponse se trouve sur le tableau (j’adore les énigmes ! ^^ )
Description : Il s’agit d’une peinture à l’huile avec marouflage en sous-couche. J’ai toujours aimé la mythologie greco-romaine… Danae a voulu naître sur une de mes toiles, l’inspiration a fait le reste.
Histoire de cette toile : Alors que je consultais nonchalamment mon recueil de photos personnelles (regroupant les clichés de mes modèles), j’ai été saisie par une intuition qui s’est exprimée de manière très explicite : « Prends ce modèle, elle sera Les larmes de Perséphone ». Le flash intuitif était clair… et je prends toujours mes intuitions très au sérieux et leur obéis avec grand empressement.
Je savais que Perséphone était la femme d’Hadés, le dieu des enfers de la mythologie greco-romaine… mais son histoire ??? Aucune idée ! Visiblement, d’autres divinités m’ont d’avantage marquée qu’elle ! Alors je me suis penchée sur sa triste aventure… et j’ai compris !
J’ai compris qu’à l’instar de Rossetti, il me fallait ma Proserpine !
J’ai compris le prix des larmes d’un grand nombre de femmes, toutes des reflets de Perséphone… une Perséphone que je ne serai pas, revendiquant mon droit d’être un être libre, de dire merde aux convenances de l’esthétiquement correct, de botter le cul de la bienséance et de la pensée unique !
J’ai compris que j’avais le droit de détruire ma toile, de la violenter, d’extirper mes chairs et de crier… ça ne fait pas de moi un monstre…
… ça fait de moi un être humain…
Et oui ! Le titre de ce billet porte la réponse au petit jeu d’hier ! Je vous remercie tous pour votre effervescence, pour vos petits mots (même comiques ! ^^ ) et je félicite votre sagacité ! Bravo à tous et surtout à David S., qui a su trouver le nom de la belle Sémélé.
David, je t’invite à me donner ton adresse postale sur Facebook ou par mail : mail_diane@yahoo.fr pour que je t’envoie l’affiche. Merci ! (^_-)
Les indices étaient les suivants :
– une sorte de livre sous le bras (vous noterez sur la nouvelle photo du tableau que j’avais effacé un mot afin de corser un peu le jeu) duquel tombe une feuille volante portant les mots « Liber III ». Il s’agissait bien-sûr du célèbre ouvrage « Les Métamorphoses » d’Ovide, l’histoire de Sémélé se trouvant dans le livre 3 (livre se dit « liber » en latin) ;
– le raisin évidemment pour symboliser Bacchus dont Sémélé était la mère (lisez l’histoire de Sémélé, vous comprendrez l’expression « Sortir de la cuisse de Jupiter »),
– les éclairs en arrière plan, symbolisant le destin tragique de la belle qui fut témoin de la magnificence de Zeus et en mourut.
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