Le journal créatif

Mon nouvel article pour le n° 69 du magazine « Plaisirs de peindre » est actuellement en kiosque et ce jusqu’au 21 février 2018. Vous pouvez également vous le procurer sur le site de l’éditeur.

Etant une grande adepte de l’écriture et du journal personnel, j’explore, dans ce numéro, le thème du journal créatif … pour accroître sa créativité, développer son potentiel ou même surmonter les épreuves de la vie.

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Vous avez une suggestion, une question, une idée à me proposer ? N’hésitez pas ! C’est avec plaisir que je la soumettrai à la Rédaction du magazine afin de pouvoir la développer dans cette rubrique.

Contactez-moi via le formulaire ou ma page Facebook.

 plaisirs de peindre, journal créatif, diane rousseau

 

Quand je me prends une grande claque d’inspiration dans la face !

Il y a quelques semaines j’ai rédigé, pour le magazine « Plaisirs de peindre« , un article sur le thème du « journal créatif » (parution prévue dans le n° 69). Dans mes propos, je reviens sur la notion de cycles qui, en vérité, est bien plus qu’une notion puisque inhérente à la nature humaine, comme à la Nature qui nous entoure. Prenons l’exemple des grandes civilisations, toutes connaissent une phase d’essor, une apogée et un déclin. Ouvrons les yeux sur notre Terre et son environnement : rien n’est plus cyclique ! Notre créativité répond au même processus.

 

« C’est l’histoire de la Vie… Le cycle éternel… »

 

Ainsi, plutôt que de rager durant ses moments de torpeur créative, l’artiste devrait les accepter, voire même les célébrer puisqu’ils portent en eux les prémices d’un renouveau auquel il ne s’attend pas. Nos ancêtres celtes voyaient l’hiver comme une phase de germination qui trouvait son aboutissement à l’éclosion des graines. Et sans hiver, pas de printemps ! 

La société (in)humaine actuelle, portée par le productivisme à outrance, se fourvoie, encore une fois, sur toute la ligne ! Un créateur n’est pas une machine ! Il ne peut produire à la chaine sur le long terme sous peine de perdre sa substance. Bien-sûr, vous me direz qu’il y a des artistes qui peignent toiles sur toiles et qui aiment ça… et je suis bien consciente de leur existence. Seulement, je n’invente rien : la culture intensive appauvrit les sols !

Toutes les créations de ces artistes ont-elles une histoire ? Une identité propre ? Portent-elles un vécu émotionnel qui fait que le spectateur vibre à leur appel ou sont-elles juste là pour s’accorder au gout du public ou, pire encore, avec un canapé ?

 

Il fut une époque, lorsque j’exposais beaucoup, j’en étais arrivée à devoir remplir des toiles pour remplir des cimaises. Erreur fatale qui prive l’oeuvre de sa substance et l’artiste de son génie créateur. Aujourd’hui je n’écoute plus que mon océan d’inspiration personnel et me laisse porter par son flux.

 

Ma dernière peinture « La musique de mon âme«  a été réalisée en juillet dernier, soit il y a plus de trois mois au jour où j’écris ces mots. Avec les travaux de l’atelier, le rythme de la rentrée, la reprise de mes activités de « prof de dessin » à mon compte et ma quête d’une formation d’art-thérapeute me convenant, mon inspiration a préféré prendre des vacances… et je l’ai laissée faire, consciente qu’elle reviendrait ; ce n’était pas la première fois qu’elle me faisait le coup ; j’avais appris à l’observer.

 

J’ai une toile sur le chevalet depuis plusieurs semaines. Elle n’avance pas et j’ignore pourquoi. Alors je lâche prise, écoutant de manière quasi sacrée les « propos » tenus par ma merveilleuse intuition : « Laisse de côté. Pas la bonne énergie. Fais autre chose ». Cette petite voix est devenue ma meilleure amie. C’est elle qui me souffle, lorsque je veux me débarrasser d’un vieil objet cassé : « Non ! Garde-le pour tes ateliers d’arts-plastiques. » Ou bien lorsque je me rends quelque part : « Passe par là aujourd’hui ! ». Ou encore, quand je croise une personne, même virtuellement : « Garde le contact ! Quelqu’un pour toi ! Même vibration ! » — Les intuitifs à l’écoute de leur intériorité comprendront. Les autres me surnommeront « Diane d’Arc » si ça les chante, je n’en ai cure ! 😉 —

 

Et la semaine dernière…

 

…j’ai reçu une ENORME claque émotionnelle !

 

 

Mon baromètre inspiratif est monté en flèche en moins de temps qu’il ne m’en faut pour l’écrire ! Par le plus grand des hasards, j’ai écouté un morceau de musique sur mon fil d’actualité Facebook, cliquant par automatisme sur le lien comme on clique machinalement sur la masse d’informations en vrac que Facebook nous jette au regard.

Et j’ai été submergée par l’émotion, écoutant, réécoutant encore et encore la mélodie qui s’offrait à moi. Je voyais, sur mon écran intérieur, des images, des tableaux de musiciens… la suite logique à ma peinture du guitariste. « La musique de mon âme«  venait de se matérialiser là sous mes yeux à l’écoute du morceau « Grand Masquerade«  du groupe (dont j’ignorais encore l’existence quelques secondes plus tôt) « The Trouble Notes« . Le violon de Bennet était tellemet puissant et subtil à la fois… une musique comme des battements de coeur, quand on court, quand on aime, quand on est vivant ! J’ai trouvé, dans sa façon de jouer, un écho à mon propre travail, à ma formation artistique très classique et à mon évasion libre dans l’imaginaire. Le savoir et l’inné : la saine combinaison de deux mondes qui se rejoignent pour n’en former qu’un : celui de l’harmonie créative !

 

J’ai voulu en savoir plus sur le groupe, leur démarche, ce qui les anime… comprendre pourquoi leur musique résonnait à ce point en moi. Et j’ai compris : ce sont des co-créateurs oeuvrant passionnément pour un monde de partage où chacun donne le meilleur de lui-m’aime pour le plus grand bien de tous ! Ceci explique cela…

 

Music is magic

 

Ma nouvelle série de projets picturaux est donc devenue une évidence ! Elle parlera de musique et portera les vibrations magiques du groupe « The Trouble Notes«  au travers de ma propre perception. Des dessins ont vu le jour… des peintures fleurissent déjà dans mon esprit… Je ne sais pas où je vais mais je sais que j’y vais, avec la joie au coeur d’une Alice retrouvant son pays des Merveilles…

 dessin, esquisse, musicien, diane rousseau

Etre un artiste bienveillant

Une nouvelle vidéo vient de voir le jour sur ma chaine Youtube : artyVIE (à laquelle vous pouvez vous abonner si vous le souhaitez). 😉  

Dans ce nouvel opus (à la fois pétillant et dynamique… vous me connaissez ! ^^) je parle de la nécessité d’être bienveillant avec nos confrères artistes et je pose un regard Conscient, à ma façon, sur des petites questions que l’on se pose parfois lorsque l’on doute de soi et de son travail.

Je vais tâcher de créer une vidéo par mois. C’est beaucoup de travail, d’énergie et de temps… et je fais vraiment avec les moyens du bord. Mais si nous attendons d’être au top pour faire les choses les ferons-nous ? Pas sûr ! « Le fait est mieux que le parfait. ». 😉

Des questions ? Des suggestions ? Envie que je développe un sujet particulier ? Hop, hop, hop, direction les commentaires juste en dessous de ce message. 😉

 

 

Et si on apportait de la valeur au monde ?

Vous le savez j’aime partager des idées, communiquer mon expérience, me poser des questions, réfléchir sur un sujet… Mon objectif est d’aider ceux qui en ont besoin et qui se sentent réceptifs à mon approche. Je fais ma part dans ce monde, consciente qu’entraide et partage sont un terreau fertile pour l’avenir.

 

En 2017 je développerai donc davantage de vidéos car j’aime beaucoup ce moyen d’expression. Il me permet d’être moi, authentique, dynamique, expressive, fantaisiste… et en plus cela m’amuse ! ^^ J’ai donc créé ma chaine sur Youtube : artyVIE (à laquelle vous pouvez vous abonner si vous le souhaitez). 😉  

 

Dans cette vidéo il est question d’embellir le monde par la valeur de ce que l’on véhicule à travers notre art

(J’en profite pour remercier publiquement les personnes qui m’ont envoyé des messages sympathiques suite à mes précédentes vidéos… *** G R A T I T U D E *** ) 

 

Mes 5 échecs qui m’ont servi de booster dans mon art !

Je ne suis pas née avec une cuillère en or dans la bouche et je n’ai aucun artiste dans ma famille. Taillant mon chemin dans les fourrés à la machette, j’avance et je tombe, mais plus je tombe et plus je me relève pour avancer !

En cinq points découvrez comment mes échecs ont finalement été de vrais boosters dans mon cheminement d’artiste-peintre.

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Echec n° 1 : pas douée à l’école !

 

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Le système scolaire actuel de notre pays, n’est pas franchement fait pour les enfants créatifs et encore moins pour les enfants créateurs ! Son objectif est de former de bons citoyens qui deviendront de bons salariés d’entreprise. Mes années d’école furent difficiles. J’étais hermétique aux maths et autres matières scientifiques. Elève effacée, je rêvassais souvent et passais mon temps à dessiner, écrire des histoires et inventer des chansons ; et mes bonnes notes en rédaction, en dessin et en musique ne m’ont jamais permis de rattraper ma médiocre moyenne générale. Je n’avais pas le niveau pour entrer en seconde normale mais j’ai écrit plein de romans illustrés que je faisais lire à mes copains/copines. 

 

 

Echec n° 2 : une formation de secrétaire par dépit !

 

5_echecs_photo2Evidemment j’aurais aimé passer un BAC F12 (actuel STD2) ou A3 (littéraire option arts-plastiques) mais vu que je n’avais pas le niveau général « malgré d’excellentes aptitudes dans les matières artistiques » (dixit mon bulletin de fin de troisième) on m’a orientée vers du secrétariat. J’en ai beaucoup pleuré car je ne voulais pas être secrétaire ! Cependant je dois avouer que j’ai su tourner à mon avantage tout ce que j’ai appris durant ces quatre années précédant l’obtention de mon BTS d’assistante de direction, à savoir :

– outils techniques comme brainstorming, cartes heuristiques, pyramide de Maslow, QQOQCP, etc…

– méthodes d’organisation, de gestion du temps, de gestion de projets,

– maitrise de l’outil informatique,

– maîtrise de la rédaction de tous types de documents écrits et de mises en page graphiques,

– notions de comptabilité, de droit, d’économie et de gestion d’entreprise.

Tout cela m’aide aujourd’hui dans mon métier d’artiste-entrepreneuse-solo, tout comme les différents postes que j’ai occupés durant plusieurs années en tant qu’assistante de direction.

 

 

Echec n° 3 : recalée au concours des Beaux-Arts de Paris !

 

Aujourd’hui je clame haut et fort : « Ouf ! J’AI REUSSI à ne pas entrer aux Beaux-Arts de Paris ! » Il faut comprendre que l’art que l’on y enseigne est une forme de programmation théoricienne qui n’a plus rien à voir avec le « fine art » académique. La licence d’arts-plastiques m’a donné, beaucoup plus tard, un bel aperçu du concept et j’ai compris avec le recul que les Beaux-Arts m’auraient sans doute dégoutée à jamais de prendre un crayon ! Je me serais perdue en route. Là n’était pas ma voie !

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Echec n° 4 : un divorce !

Et oui ce sont des choses qui arrivent dans la vie et qui bousculent tout : un divorce est comme une nouvelle naissance ! Sans vouloir entrer dans les détails, 2005 a été une période très difficile que je serais toutefois prête à revivre s’il le fallait ! C’est l’année où j’ai repris mes crayons après dix ans d’abstinence.

 

Echec n° 5 : des critiques !

 

 5_echecs_photo_4Quelques exemples (parmi d’autres) :

– « Petite sotte », « idiote »… (ma prof de math au collège),

– « Ce n’est pas une lumière » (un ami de mon père qui me donnait des cours de math),

– « Tu es la meilleure des nulles » (mes parents, parce que j’ai passé un bac G),

– « Votre art ne vous mènera nulle part » (un commentaire anonyme quand j’ai commencé mes techniques mixtes),

– « Votre art est froid et sans âme » (un commentaire anonyme),

– « Vous n’êtes pas côtée. Nos artistes ont de l’expérience. Celui-ci à 87 ans » (un galeriste… qui recrute sans doute en maison de retraite ^^),

– « Je ne vous expose pas, vous faites la même chose que X » (un organisateur de salon… et je ne sais toujours pas qui est X ! ),

– « Il faut faire autre chose que des collages !  » (une artiste),

– « Vous découpez des visages dans les magazines et les repeignez !  » (une artiste),

– « Je n’aime pas du tout les visages de vos personnages !  » (une visiteuse lors d’une expo),

– « Vous décalquez !  » (une visiteuse lors d’une expo)…

Bien-sûr la liste ne s’arrêtera sans doute pas là ! ^^ La vie est pleine de coups de massue dans le dos et de coups d’estoc dans le coeur. Mais c’est comme tomber de cheval : on se remet en selle très vite et on ne regarde derrière soi que pour mieux apprécier le chemin parcouru.

Un échec vaut dix réussites car l’échec, lui, nous permet de nous surpasser là où la réussite nous fera juste apprécier notre vitesse de croisière.

Célébrons nos échecs. Ils font le lit des victoires de notre parcours initiatique !

 

L’envol du phoenix

MERCI !

Merci infiniment pour votre patience et d’avoir respecté mon silence…

Deux mois que j’ai disparu de la blogosphère, coupant court à tout échange virtuel pour mettre toute mon énergie dans ce que la Vie avait à m’enseigner. J’ai accompagné ma mère durant sa fin de vie, géré ses obsèques et fait ce qui était en mon pouvoir pour m’occuper de ses nombreux animaux… D’ailleurs je continue encore à m’atteler à cette ultime tâche en partenariat avec une association de sauvetage d’animaux afin de soigner et peut-être faire adopter les quinze chats orphelins.

 

Merci de ne pas vous affliger ! Je vais bien ! 😉

Je vous donne des nouvelles pour justifier mon absence (notamment auprès de mes abonnés ! ) pas pour que vous vous attristiez. Vous connaissez ma philosophie : la mort n’est pas la fin de tout mais le début d’autre chose. Et puis cette épreuve m’a beaucoup fait grandir ! La vie n’est pas faite pour que nous la subissions mais pour que nous la construisions ! Et nous devons la construire chacun à sa mesure. De toutes ces mesures dépend la portée musicale. Voilà ce qu’est la co-création.

Je vais donc m’atteler à co-créer d’avantage en offrant la meilleure version de moi-même car c’est ce que la Vie (avec un grand V) nous invite à faire. Etre là, simple et bienveillant, profitez de l’instant, faire de son mieux, toujours en souplesse devant le flux des évènements et arborer le sourire amusé des esprits conscients de toutes les illusions qui nous entourent. Décider, enfin, du rôle à tenir dans le grand théâtre de l’humanité. Choisir d’en faire une comédie en plusieurs actes ou une tragédie lyrique. La boîte est vide ; à nous de la remplir avec ce que nous observons de chaque situation. (« Le chat de Schrödinger est-il mort ou vivant ? » )   

 

Merci la Vie !

Quand je parle de Vie (avec un grand V), je parle d’énergie subtile, de tout ce flux d’amour, de merveilles, de délicatesses, de sourires, d’attentions que l’on peut percevoir quand on regarde au-delà de notre petit moi étriqué dans le personnage joué. Car vivre une vie humaine est moins une question d’interprétation d’un rôle qu’une question d’interprétation des faits. Je suis bien entourée, choyée, protégée ; chacune de mes épreuves vient avec sa solution. Et ça c’est plutôt cool ! ^^ (« Et sinon le chat ? »)

 

Merci mes Chers Abonnés ! ♥♥♥

Il y a deux mois j’ai soumis à mes abonnés un questionnaire relatif à ma newsletter et au contenu du blog. Ils ont été nombreux à me répondre et je les remercie vivement pour leur intérêt ainsi que pour leurs gentils commentaires. (Vous êtes supers ! ) 😀 La newsletter paraitra sans doute chaque mois… je dis « sans doute » car je ne veux rien figer pour le moment ayant encore beaucoup de choses à gérer sur le plan personnel. Pardon d’avance pour l’irrégularité de mes prochaines publications. 

Deux mois sans peindre, vous imaginez ? (Je suis à cran ! ) Mes allers et venues dans l’atelier n’étaient consacrés qu’à mes élèves. Je n’avais pas assez d’énergie ni de créativité pour mon propre travail. Cette semaine est donc placée sous le signe du phoenix ! La renaissance ne sera pas qu’un courant artistique, je vous le dis ! 

Quant au chat de Schrödinger s’il était « mort » dans la boite, ne soyez pas tristes, j’ai plein d’autres mimis à vous proposer. ^^

A très vite. Portez-vous haut et bien. 😉  

 

Diane Rousseau,  esquisse