Huile sur toile 24 × 34 cm
Juillet 2014
200 €
Description : Voici la deuxième pièce de ma série « Aeternalis » (je vous renvoie à la première toile pour l’explication de ma démarche).
C’est là que l’on voit qu’une peinture jetée sur la toile sonde parfois l’insondable et expose ce que l’on n’aurait pas osé exprimer si on s’était muré(e) dans notre prison mentale. Si, « au commencement était le verbe », mon verbe à moi est LACHER ! Car c’est vraiment ce que j’ai fait pour cette peinture !
Au départ il y avait l’idée d’un demi visage cadré en bas de la toile, l’accent devant être mis uniquement sur les yeux (les fenêtres de l’âme). Je ne sais pas pourquoi ce visage androgyne (pour moi c’est un homme, mais d’autres y voient une femme) s’est retrouvé couronné d’épines ! J’ai ensuite collé des esquisses de tableaux de nus féminins (réalisés il y a quelques années) dans le fond ; je les ai retravaillées en technique mixte. Le titre « Présence Christique » m’est alors venu subitement à l’esprit. De prime abord j’ai trouvé cela plutôt paradoxal d’unir une symbolique christique et des nus féminins. Pourtant cette idée m’a intensément parlé. Cette toile est pour moi une ode à la féminité et à la Déesse Mère.
…Prends soin de ton corps, sans idolâtrie, mais avec un profond respect. Sois pour lui un Sauveur en pensées et en actions et il te portera loin…(pensée du jour)
Très, très étrange cette création-ci. Elle me met mal à l’aise. Est-ce les épines ? Ou bien le regard ? Ou encore le titre que je trouve décalé par rapport à ce qui est représenté ?
Sans lire ton texte, j’ai essayé de comprendre à mon sens l’oeuvre. Lorsque je m’y plonge, les notions « d’inconscient » ou de « vraie nature » ressort du tableau. Comme si quelque chose bloquait ( les épines ) la vraie nature ( la féminité en chacun de nous ).
En lisant ensuite ton texte, je retrouve cette idée dans « l’ode à la déesse Mère et à la féminité ». Et au passage, comme tu l’as mentionné, le visage qui nous dévisage est selon ma représentation, une femme !
Beau travail de lâcher-prise. 😉
Merci beaucoup Clément d’avoir quitté ton monde quelques instants pour le mien avec ce commentaire. 😉