Acrylique sur toile 20×50 cm
Mars 2014
250 €
Description : Voici la troisième toile de ma série « La tête dans les nuages ». J’avais envie de soleil couchant, de rose et d’or. J’aime particulièrement les deux étranges touches vertes au bas des cheveux ; j’ignore comment elles sont apparues ni pourquoi je les sens vraiment à leur place ici… j’en aime la vibration colorée et c’est d’ailleurs pour cela que je les ai agrandies dans le bandeau de cette page.
Pas d’esquisse préalable pour cette peinture qui a jailli d’un bond sur la toile et qui pose les jalons de ma nouvelle ouverture picturale.
Je ne cacherai pas que j’ai un faible pour ce nuage là ! 🙂
Le fameux soir où je t’ai entendue dire à la suite d’un vernissage :
» Diane il va falloir que nous parlions sérieusement toi et moi ! », j’étais curieuse , mais je dois bien le dire aussi inquiète 😉
L’heure du bilan artistique, tu l’avais compris était venu.
J’ai craint un moment, que tu ne te mettes une pression inutile et ravageuse.
Le « big-bang » est alors survenu !
Rien n’est plus étonnant que de voir avec quelle agilité, avec quelle rapidité et avec quelle finesse d’esprit, tu as su réagir ^_^
Tu as su conserver la quintessence de ce qui donne à ton travail toute son originalité et sa force.
Tu as su par dessus tout offrir tes émotions sur la toile avec générosité et avec une incroyable et touchante sincérité.
Te voici franchir un nouveau palier,une nouvelle quête débute, j’admire et je salue cela .
Des bisous, mes pensées les plus fraternelles t’accompagnent.
Merci ma fidèle Amie ! 😉
Bravo! Tu es en train de te libérer de ton carcan, un vent de légèreté souffle. J’aime beaucoup ce qui se profile… Ca semble moins « contrôlé » et pourtant cela met plus en évidence ta réelle maitrise technique. Isa a raison, tu gagnes en force et en expression. Curieuse de découvrir la suite!
Merci Véronique pour ces encouragements. 😉
Mon premier réflexe a été d’oublier le titre, et je n’ai vu ni nuages, ni coucher de soleil avant de les chercher après avoir lu ta présentation, Diane.
Les mots qui me viennent à l’esprit spontanément sont : icône, braise, charbon, or (antique).
J’y vois quelque chose de volcanique (contraste entre l’incandescence de la lave en fusion et celle à l’état froid) mais sans le mouvement.
Et ce visage qui sort de l’ombre, éclairé par une lumière que l’on dirait venir de nous (pas de la peinture elle-même) donne l’impression de crever la toile (l’âtre), tel un phoenix…
De fait, pour moi le ciel qui se dessine est en dehors de la toile…
Ta réflexion est intéressante Delphine. Parce que le ciel qui entoure la demoiselle s’endort doucement (soleil couchant), la lumière irradiant le visage du personnage ne vient donc que de l’observateur… C’est lui le soleil en fait ! Hum (réflexion)… Tu me fais voir mes propres peintures d’un autre oeil, c’est fascinant. 🙂 Merci à toi !
C’est à cela que sert l’observateur : il apporte à l’artiste une autre façon de voir son œuvre… C’est le juste retour pour celui qui donne à « voir »… Chacun peut ouvrir le regard de l’autre sur sa propre façon de percevoir… 😉
Oui, le style est nouveau, c’est intéressant et j’adore ses yeux. Ils sont très vivants !